Cumulant plus de 1500 participants dont 80% étaient composés des grands milieux d’affaires américains et africains et avec 40% de femmes, cet événement a connu la participation de plus de 450 opérateurs économiques américains dont Pfizer, Visa, Citi, Procter & Gamble, Chevron, Coca Cola, Google et de grands groupes africains a enregistré plus de 5000 mises en relation avec de nombreuses signatures de contrats d’affaires, lit-on dans un communiqué des organisateurs.
Ainsi, ce sommet a constitué pour le Maroc l’occasion de consolider son rôle en tant que trait d’union entre l’Afrique et les États-Unis et d’encourager la construction d’une économie africaine tournée vers l’avenir, et qui tire sa force de son intégration dans le système mondial et les chaînes de valeur internationales.
Organisée autour du thème “Bâtir l’avenir ensemble”, la plénière de clôture de l’événement a offert l’opportunité de réfléchir collectivement à l’avenir d’un continent prometteur à tous les niveaux, ajoute la même source.
A cette occasion, Ryad Mezzour, Ministre Marocain de l’Industrie et du Commerce, a souligné la vision portée par Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, d’adopter “une politique cohérente et intégrée à l’égard de nos frères africains, fondée sur l’investissement conjoint des richesses, le développement humain et le renforcement de la coopération économique”.
En dépit du contexte économique instable, l’Afrique a tous les atouts pour être un acteur actif et mieux s’intégrer dans les chaines de valeur et de transformation mondiales. Les entreprises africaines ont ainsi un rôle déterminant à jouer et sont appelées à prendre des risques commerciaux pour saisir les opportunités offertes par un marché plus vaste en élargissant leur base de fabrication.
“Nos priorités, en tant que pays africains, doivent être de placer la souveraineté au cœur de toutes les stratégies sectorielles et de la considérer comme une priorité pour la sécurisation de l’approvisionnement et de l’emploi. Nous devons nous engager à encourager la fabrication locale, à créer des réserves stratégiques pour certains produits essentiels et à diversifier les sources d’approvisionnement en produits énergétiques et alimentaires”, a ajouté Mr Mezzour.
Cette rencontre a été marquée par la présence de hauts représentants gouvernementaux américains et africains de plus de 50 pays, de 6 Ministres des Affaires étrangères et une vingtaine de Ministres sectoriels africains, d’agences gouvernementales américaines et africaines, de fonds d’investissement et de pension, d’organisations internationales et régionales que les participants ont pu échanger durant 3 jours autour des opportunités de renforcement des liens industriels, d’investissement et de commerce entre notre continent et les États-Unis.