La coopération sino-africaine en matière d’infrastructures crée de nouvelles opportunités

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BEIJING/NAIROBI, 13 septembre (Xinhua) — Chemins de fer, ports, parcs industriels, centrales électriques … la coopération en matière d’infrastructures entre la Chine et l’Afrique est en plein essor, et ses résultats changent la vie de millions de personnes.

Les dirigeants et fonctionnaires de l’industrie ont observé que les projets d’infrastructure entrepris par les sociétés chinoises ont apporté des avantages tangibles aux Africains, en aidant le continent à renforcer sa connectivité, à améliorer les conditions du développement économique et social, à faire progresser son industrialisation, sa modernisation et son intégration, et à tracer de nouvelles voies pour la croissance future.
“Pour s’enrichir, il faut d’abord construire des routes.” Ce proverbe chinois bien connu se vérifie aujourd’hui aussi en Afrique. Forte de sa propre expérience en matière de développement, la Chine s’est engagée à collaborer avec l’Afrique pour construire des infrastructures de transport essentielles au développement économique.
Selon le livre blanc “La Chine et l’Afrique dans la nouvelle ère : un partenariat d’égalité”, depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine, les entreprises chinoises ont, à l’aide de différents types de fonds, aidé les pays africains à construire et à moderniser plus de 10.000 km de voies ferrées, près de 100.000 km de routes, quelque 1.000 ponts et 100 ports, ainsi que 66.000 km de lignes de distribution d’électricité.
De plus, les entreprises chinoises ont contribué à la construction d’une capacité installée de production d’électricité de 120 millions de kW, d’un réseau dorsal de communications de 150.000 km et d’un service de réseau couvrant près de 700 millions de terminaux utilisateurs.
Au Kenya, le chemin de fer à écartement standard Mombasa-Nairobi, financé par la Chine, a considérablement réduit la durée des trajets et s’est imposé comme le choix préféré des navetteurs, jouant un rôle clé dans la réduction des coûts logistiques, la stimulation du commerce et l’autonomisation des petites villes situées le long de son corridor.
Au Nigeria, le métro léger d’Abuja, construit par une entreprise chinoise, est entré en service en mai et a considérablement décongestionné la capitale.
Le président nigérian, Bola Tinubu, a décrit l’opération du métro léger comme le “fruit de la collaboration, du dévouement, du progrès et de la clairvoyance”.
La coopération entre la Chine et l’Afrique a porté le développement des infrastructures à de nouveaux échelons. Pour soutenir le développement vert de l’Afrique, la Chine a aidé les pays à construire plusieurs projets d’énergie propre.
Le parc éolien De Aar a changé le paysage énergétique de l’Afrique du Sud. Premier projet éolien financé, construit et exploité par une entreprise chinoise en Afrique, il fournit 760 millions de kilowatts-heures (kWh) d’électricité propre par an, ce qui permet de répondre aux besoins en électricité de 300.000 ménages. Le parc a contribué à combler le fossé causé par l’instabilité de l’énergie propre et à remédier à la pénurie d’électricité en Afrique du Sud.
Au Kenya, la centrale solaire de Garissa de 55 mégawatts, financée et construite par des entreprises chinoises, génère plus de 76 millions de kWh par an, réduisant les émissions de dioxyde de carbone d’environ 64.000 tonnes par an.
Le Kenya s’est rapproché de ses objectifs de transition vers une énergie propre grâce à la centrale électrique, a déclaré Moses Masika Wetangula, président de l’Assemblée nationale du Kenya. Pour lui, la Chine est un partenaire fiable pour le Kenya, et le soutien de la Chine est crucial pour le développement de l’Afrique.
Plusieurs zones industrielles ont été construites et sont gérées par des entreprises chinoises, telles que le parc industriel sino-ougandais de Mbale en Ouganda, la plateforme industrielle internationale de Diamniadio au Sénégal, la zone de libre-échange de Lekki au Nigeria et la Zone de coopération économique et commerciale sino-égyptienne TEDA-Suez en Egypte.
Grâce à ces zones, les pays peuvent participer plus efficacement à la chaîne de production mondiale et promouvoir l’internationalisation des marques locales.
David Bahati, ministre d’Etat à l’Industrie au ministère ougandais du Commerce, de l’Industrie et des Coopératives, a déclaré à Xinhua que la Chine, un partenaire de coopération important pour l’Ouganda, avait fourni des capitaux et partagé des compétences et des technologies pour développer les infrastructures énergétiques et de transport.
“Le développement du parc industriel sino-ougandais de Mbale fait des merveilles. Nous avons vu les investissements étrangers directs passer par le parc industriel, ce qui nous aide en termes de substitution des importations. La plupart des produits que nous importions, tels que les téléviseurs et les vêtements, sont désormais produits dans le parc”, a déclaré M. Bahati.
La coopération portuaire moderne entre la Chine et l’Afrique se développe également rapidement.
Le port en eau profonde de Kribi, construit par la China Harbor Engineering Company Ltd. (CHEC) dans la ville de Kribi, au sud du Cameroun, en est un bon exemple. Le nouveau port maritime, stratégiquement situé au centre du golfe de Guinée, a stimulé l’économie du pays et est devenu une plaque tournante régionale pour la côte atlantique africaine.
“Avec l’arrivée du port de Kribi, le Cameroun s’est à nouveau positionné comme le port d’entrée de la sous-région. Cela a ajouté de la valeur à certains projets industriels au Tchad, en République centrafricaine et au Congo”, a déclaré Alain Patrick Mpila Ayissi, chef de la Direction de l’aménagement et de l’environnement du Port autonome de Kribi.
En 2023, la construction du premier port de pêche moderne de Tanzanie, le port de Kilwa, également construit par CHEC, a été lancée. En tant que projet phare du troisième plan quinquennal du gouvernement tanzanien, il devrait devenir un moteur de la croissance économique.
Le port en eau profonde de Kribi a joué un rôle crucial dans le développement des infrastructures, de l’emploi, du commerce et des investissements au Cameroun, a déclaré Raymond Tavares, représentant au Cameroun et en Afrique centrale de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).
Le développement des infrastructures est la pierre angulaire du développement de l’Afrique, et l’amélioration de l’état des infrastructures est un désir commun du peuple africain.
La coopération entre la Chine et l’Afrique dans cette nouvelle ère ouvre la voie à un développement mutuel, créant une base plus solide pour resserrer une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique. Fin

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octobre 13, 2024 4:12 am

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